vision

'GOUYE GUI' Arène Nationale de lutte traditionnelle

Junior Architect Moustapha SAR
Ecole Africaine des Métiers d'Architecture et d'Urbanisme (EAMAU) a Lomé (Togo)
Senegal

Project idea

Le sport principalement la lutte, est une valeur primordiale au Sénégal ; voir même un crédo et demeure un patrimoine à sauvegarder. En vue de valoriser le patrimoine immatériel et matériel du Sénégal, nous avons pensé à un pôle sportif et culturel axé sur les arts de la lutte sénégalaise notamment à Dakar (Diamniadio) ; nous proposons ainsi un projet de construction d’une arène à partir d’un cas en cours de construction.
Il faut dire que suite à nos différentes enquêtes sur le terrain, le grand public de Dakar recommandait la construction d’une arène digne de ce nom dans la zone de Diamniadio.

Project description

En vue de répondre à la demande du public, nous proposons un pôle sportif suivant des règles architecturales, les normes environnementales et écuritaires, pouvant s’intégrer facilement dans le tissu urbain du grand Dakar. Nous estimons que la mise sur pieds d’un tel équipement sera énormément bénéfique pour l’économie sénégalaise, dans la mesure où il pourra abriter plusieurs manifestations artistiques et culturelles, et permettra mieux de valoriser la culture sénégalaise axée en majeur partie sur la lutte.
Inspirée d'une architecture biomimétique, plus précisément de celle du baobab (Andansonia Digitata) nous l'avons affectueusement baptisé GOUYE GUI ("baobab" en wolof - langue locale).
Chaque projet abouti a comme point de départ le choix d’un thème d’inspiration. Le nôtre sera tiré du baobab. Le baobab n’est pas choisi aléatoirement. Les critères de choix sont les suivants :
- Africanité (sur un seul continent);
- Significatif du Sénégal (emblème national) ;
- Lieu de convergence (arbre à palabres) ;
- Portée dans le monde la lutte (le roi de l'arène est comparé au baobab) ;
- Elément naturel (applicable au concept biomimétique) ;
- Repère d’orientation (taille imposante).

Technical information

L'arène sera divisée en des espaces réparties dans les grandes parties suivantes :
- Le tronc de l’arène ;
- Le cœur du baobab ;
- Et la coque des gradins.

Pour un souci de préservation de notre aire de combat, nous désirons l’enterrer hors jour de combat. Mais, à cause du lac à proximité de notre site de construction, nous ne pouvons pas procéder à des fouilles en guise de sous-sol. De ce fait, nous devons trouver une solution pour palier à cela. Nous créerons donc une partie inférieure tel un soubassement où nous pourrons y placer nos équipements destinés à être enterrer.
Par conséquent, en découpant le baobab, nous devons trouver une concordance
architecturale à chacune de ses parties :
- Le tronc sera la partie inférieure de l’arène ;
- Le pain de singe sera la coque enveloppant les gradins ;
- La couronne inspirera la couverture canopée ;
- Les embranchements seront les poteaux reliant la partie inférieure à la couverture.

Co-authors

M. GAKE Komlan Dela, Architecte DEIAU, TOGO
M. SAMAH Ouro-Djobo, Ingénieur Civil - Chercheur, TOGO
M. AYITE Danny, Ingénieur Civil, TOGO
Le Groupe OSCARE AFRIQUE, SENEGAL

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